JUIN
2001
Méditation
LE DÉSHONNEUR
A DISPARU
Lire Esaie 8 à
9
Il nous est précieux de
dire et d'écrire le message de la résurrection
au cours des semaines, des mois et des années que notre
Créateur nous permet de vivre Chaque fois que nous nous
rassemblons pour célébrer un culte au sein d'une
communauté de fidèles, nous avons l'honneur de
louer Dieu le Père en nous souvenant que par la mort et
la résurrection de Jésus-Christ, il a fait disparaître
le déshonneur du péché et de la désobéissance
qui pèse sur nous. Lorsque nous nous adressons à
lui au cours du recueillement personnel ou familial nous lui
exprimons notre gratitude, car nous savons par l'Esprit Saint
que nous jouissons de sa vie nouvelle, que le Sauveur nous a
acquise. Nous nous épanouissons dans la certitude d'être
enfant de Dieu - joie immense et motivante.
Ce n'est pas seulement à Pâques que nous pouvons
nous saluer par l'affirmation merveilleuse: "Le Seigneur
est ressuscité, il est vraiment ressuscité!"
Il nous est précieux de nous rappeler dans la joie comme
dans la peine que le Christ est vivant et qu'il est assis à
la droite du Père éternel - où il nous accorde
le privilège d'être assis avec lui (Ephésiens
2.6: "Il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir
ensemble dans les lieux célestes en Christ Jésus.")
Certes, nous peinons ici et là dans notre vie de disciple,
car les réalités du quotidien nous accablent. Il
nous est difficile d'admettre des incidents. La foi n'est pas
toujours évidente. Le vécu du jour nous ébranle.
Les tensions ecclésiales nous déroutent. Nos imperfections
nous accablent. Que de fois le Royaume de Dieu est déshonoré.
Dans notre réalisme ("pieds sur terre"),
nous ne jouissons pas tout au long des semaines d'une sérénité
limpide. La maladie pèse sur les uns; l'âge cause
des malaises; "l'amortissement" du corps avec
le rétrécissement de la mémoire sont des
réalités que nous acceptons avec une certaine aigreur.
Cependant, en toute situation
de vie, nous sommes conscients, dans un ferme attachement au
Christ ressuscité, que Dieu a enlevé le déshonneur
qui nous a séparés d'avec lui et que maintenant
nous jouissons de sa justification. Il nous accepte en son Fils,
qui nous rend "acceptables". En d'autres mots:
il nous enlève l'habit sale du péché et
nous revêt de la robe de sa justice.
Par l'Esprit du Christ, nous sommes motivés en Dieu notre
Créateur et Père. Nous nous tournons vers les choses
d'en haut (Colossiens 3.14). Dans notre être et notre conduite,
nous sommes soucieux de glorifier le Seigneur éternel.
Cette recherche demande des efforts. Le prophète nous
rappelle que les larmes de joie, de peine et de tristesse font
partie de notre vie. Nous n'en avons pas honte, d'autant plus
qu'au Psaume 56, Dieu affirme qu'il recueille nos larmes
dans son vase. La promesse du prophète est d'un réconfort
vivifiant pour nous. Le Seigneur, l'Éternel, essuie les
larmes de tous les visages.
Cette espérance est bien plus qu'un espoir utopique vague
: elle est concrète. Les interventions du Christ dans
la vie sont nombreuses, concrètes. La libéralité
en faveur de Landersen en est un signe à mes yeux. C'est
un fait que nous attendons l'accomplissement, l'éternité
de Dieu, l'adoration sans faille dans la présence du Père
et du Fils. Cette dimension dans notre foi nous stimule, nous
engage et nous fortifie. C'est une joie que de savoir, qu'étant
en lui, tout déshonneur aura disparu, que nous serons
dans l'honneur du Seigneur, l'Éternel.
Samuel LAUBER
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