JUIN
2001
PAGE
DES JEUNES
La pression du
mois de juin
Ça
y est! Les épreuves vont maintenant commencer et il s'agit
de faire pour le mieux afin de décrocher l'examen que
l'on a plus ou moins bien préparé. L'examen ou...
l'autre mission qui nous est imposée ou demandée
: un projet à concevoir, une réunion à préparer,
un message à rédiger, un permis de conduire à
passer, un document à rendre
Et puis on compte sur Dieu, si possible!
Pour que tout marche le mieux possible ou avec la réussite
à la clé.
Je me souviens, dans bien des cas, avoir eu un regain d'énergie
spirituelle et de vie de prière intense avant l'instant
de l'épreuve. Mais est-il judicieux de prier pour réussir
son examen si l'on n'a rien "fichu" pendant
l'année? Ou de demander à Dieu de nous bénir
pour la réussite d'un projet alors qu'on ne l'y avait
pas associé jusque là? Dieu nous donnera-t-il tout
à coup une dose d'intelligence surnaturelle pour réussir
?
Je n'étais personnellement pas très brillant dans
mes études. Par exemple j'étais avant-dernier au
classement lors de ma licence. Mais ce que je savais c'est que
Dieu pouvait m'aider. Comment? Tout simplement en travaillant
ce que je pouvais, le priant tout spécialement de m'aider
lors de l'examen, sachant qu'il me donnera ce qu'il faut et même
plus si "je recherche premièrement son royaume
et sa justice.." Dieu s'occupe donc déjà
de tout le reste!
Pour le Bac c'était pareil. Cela remonte à plus
de 12 ans maintenant, et permettez moi de vous raconter ma petite
histoire. A cette époque, nous étions une des premières
sessions à bénéficier des calculatrices
graphiques. Ce qui nous intéressait, ce n'était
pas de tracer uniquement les fonctions, mais grâce aux
touches alphanumériques et à la grande capacité
de mémoire, de rentrer plein de formules, etc. Des "pompes"
quoi ! !
Nous avions tous, sans exception, 100% de la mémoire de
notre calculatrice occupés par les innombrables formules.
Comment pouvais-je alors prier mon Dieu d'être avec moi
alors que j'étais prêt à tricher avec ma
calculatrice? N'avais-je donc pas assez de foi et de confiance
en lui?
Mais quand même, c'était bien pratique! Et puis
si c'était juste la formule qui me manquait, je serais
bien content de l'avoir! Et puis, c'est un sacré travail
de rentrer toutes ces pompes dans cette calculatrice! Mais j'avais
aussi peur!
J'avais donc mené un combat intérieur avec mille
questions, vous savez, comme dans Tintin, où le capitaine
Haddock est tiraillé entre le petit diable et l'ange pour
savoir s'il doit ou non "siffler" cette bonne
bouteille de whisky!!
Et puis j'ai retourné ma calculatrice et appuyé
sur le bouton RESET (abréviation de l'anglais "mise
à zéro"). Non seulement ma conscience
était tranquille, mais j'avais d'autant plus l'assurance
d'être dans les mains de Dieu. Je n'ai pas eu de résultats
extraordinaires dans les disciplines où j'avais besoin
de ma calculatrice, mais j'ai eu mon bac et le "plus"
de Matthieu 6.33 ( à lire absolument!!) fut la mention
Faisons confiance à Dieu, jeunes et moins jeunes, persévérons
dans la prière avant, pendant et après l'examen
ou l'épreuve présente, malgré ce que cela
nous coûte, car Dieu nous surprendra par ses bienfaits.
Voyez et lisez ce que Dieu a fait à l'homme qui a certainement
eu le plus d'épreuves, de soucis et de malheurs dans sa
vie (Lire Job 42.10b).
Que Dieu dirige et inspire tous ceux (et plus particulièrement
les jeunes ce mois-ci) qui préparent un examen ou une
épreuve! Et puis bonnes vacances!
Jean-Philippe
BRINKERT
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