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AVRIL 2003

Méditation

Pâques - le tombeau est vide

« Très tôt le dimanche matin, les femmes se rendirent au tombeau, en apportant les huiles parfumées qu'elles avaient préparées. Elles découvrirent que la pierre fermant l'entrée du tombeau avait été roulée de côté ; elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. » (Luc 24.1-3)

Chers amis en Christ,
A Pâques nous fêtons la résurrection de notre Seigneur, plus que jamais nous nous rendons compte que la mort a été vaincue par le Christ. Ce message nous donne la joie et une grande espérance, en face de la mort ce message nous fortifie, nous console, ne nous laisse pas dans l'incertitude ou la détresse. Non, ce n'est pas seulement une tradition que nous célébrons, que nous chantons, mais vraiment la base de notre foi.
Notre communauté a été cruellement frappée par la mort en 2003, par un accident tragique une famille a perdu son père, une femme a perdu son époux. Devant un tel fait, il n'y a presque plus de paroles, mais en tout nous avons senti la force et l'espérance de Pâques.
Mais il n'y a pas que la mort réelle qui menace nos vies, dans notre vie nous arrivons tous un jour au point où on dit : « Tout est perdu, là, il n'y a plus d'espoir. C'est la mort qui règne. » On prend place devant ce tombeau barricadé d'une grande pierre et on pleure, on est triste et on ne sait absolument pas quoi faire. Même si nous sommes vivants, il y a parfois cette odeur de mort dans nos vies.
Qu'est-ce qu'on trouve dans ce tombeau ? Il ne s'agit pas du Christ, à première vue, mais c'est peut-être quand-même lui qu'on laisse dedans ? Qu'est-ce qui se trouve dans ce tombeau ?
Peut-être un membre de notre famille. Ce fils, cette fille, mais aussi cette épouse ou l'époux, un frère, une soeur, ils sont d'une certaine façon morts, parce que nous ne pouvons que les pleurer. Pour leur vie, pour leur sort nous avons perdu tout espoir. Ca touche peut-être la foi de cette personne, ça concerne un problème de vie, de profession, de relation.
Nous avons l'impression que cette personne est morte, perdue bien qu'elle soit en vie. Ou bien nous nous trouvons nous-mêmes dans des situations où, malgré nos forces et nos capacités, nous sommes au bout. Il n'y a rien qui bouge, rien qui avance, il n'y a plus d'espoir.

Nous sommes maintenant devant le tombeau et nous n'avons qu'à pleurer, qu'à être triste. Mais voilà que nous vivons Pâques, déjà maintenant et chaque jour. Que notre foi soit renouvelée en celui qui a vaincu la mort, en celui qui est la résurrection déjà dans cette vie.
Peut-être trouvons-nous dans ce tombeau un problème personnel. Un fardeau de santé qui pèse trop lourd, que nous ne supportons presque pas. Ou bien si nous regardons notre avenir, nous ne voyons que noir, mort. Les craintes augmentent et nous dépriment, nous prennent toutes les forces.
Et voilà l'ange de Pâques qui dit : «Le tombeau, ton tombeau est vide. Ne le ferme plus. La lumière des anges règne. Dieu est plus fort que la mort, il est plus fort que cette pierre qui fixe la mort. Dieu est aussi vainqueur sur ton espoir mort.»
Peut-être aussi que dans notre tombeau personnel se trouve une vieille histoire, quelque chose qui s'est passé il y a des années mais qui ne nous laisse pas respirer librement. Une histoire ancienne, une histoire de notre enfance. Quelque chose qui nous pèse, qui nous enferme comme cette grande pierre devant le tombeau.
Mais l'ange de Dieu, tout lumineux, nous encourage. Le tombeau est vide, le Christ est ressuscité, ta vie est renouvelée ou même plus : ta vie prend un nouveau départ. La grande pierre n'est pas trop grande pour être enlevée par la force de notre Dieu.
Pâques, c'est avant tout la résurrection de notre Seigneur et l'espérance d'une vie éternelle. Mais combien de gens, combien de chrétiens portent malgré Pâques ce signe de mort et sont marqués par cette odeur de mort.
Je pense à cette jeune femme qui était sur le point d'entrer dans une grande carrière mais qui a échoué à un examen décisif et qui maintenant n'a plus d'espoir pour son avenir. Elle a raté le grand but. Elle est enfermée dans son tombeau, il y a une grande pierre à l'entrée qui ne peut être enlevée que par Dieu.
Je pense aussi à la semaine passée, quand j'ai rencontré un homme de 70 ans qui a perdu sa femme au début de l'année. Cet homme n'a pas seulement perdu sa bien-aimée, mais il a perdu la vie. Il n'a plus le goût de vivre.
Et plusieurs d'entre nous ont déjà dû passer par une telle période pénible, dure, sans issue.
Et voilà l'ange de Pâques qui dit : «Le tombeau, ton tombeau est vide, il n'est pas fermé à toujours.»
Il n'y a aucune histoire dans la Bible qui montre davantage l'amour de Dieu envers nous. Parce qu'il a vaincu ce que nous craignions le plus : la mort. Il a aussi vaincu ce qui nous domine le plus : nos fautes, nos péchés, notre passé, notre malchance, notre peur, notre désespérance.
Maintenant, les juifs fêtent en même temps la pâque et ils se rappellent la libération de l'Égypte, la libération de l'esclavage. Nous fêtons Pâques parce que Jésus a vaincu la mort, la mort qui veut régner à la fin de notre vie. Mais il a aussi vaincu la mort qui nous menace chaque jour et avec laquelle nous menaçons aussi les autres. Jésus a vaincu le mal qui veut régner en nous, nous le savons et ne voulons jamais l'oublier.
Jésus est ressuscité, oui, il est vraiment ressuscité. AMEN
Jürg SCHORRO


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